Pouvoir et frustration : le cas Poutine.

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L’année 2022 marque un retour encore plus explosif à la bipolarité Est-Ouest.

L’annexion de l’Ukraine par la Russie de Poutine raconte l’histoire d’un pays puissant par son arsenal nucléaire et frustré par la perte de ses territoires du temps de l’ex Union Soviétique amené à se remettre en scelle pour le pire.
Dans son discours adressé à son opinion publique, le chef du Kremlin justifiait l’annexion de l’Ukraine comme reconquête des territoires de l’Empire de Nicolas 1er et terre russe.
Ce rêve n’ayant pu se faire avec l’assentiment du peuple ukrainien, c’est par la force que le chef du Kremlin tente de l’imposer … en butte et en contradiction avec le Droit International.
L’aide militaire et le soutien financier des pays occidentaux à l’Ukraine, enrage le chef de guerre du Kremlin qui menace d’utiliser l’arme nucléaire pour apeurer et créer la division parmi les opinions publiques européennes.
Sans grand succès pour l’instant.
Pour éviter de se retrouver isolé sur le scène internationale, la diplomatie Russe réveille l’ancien clivage bipolaire Est-Ouest du monde d’avant. Un tiède succès fait de soutiens opportunistes plus ou moins mesurés.
Après huit mois de guerre ouverte, la Russie recule, bousculée par l’armée ukrainienne. Son opinion publique se lézarde, certains préférant fuir le pays (700 000) que d’être mobilisés et devoir participer à cette « opération militaire +++ ».

Subissant tous ces revers, la Russie ouvre en parallèle une multitude de guérillas diverses sur tous les fronts contre les pays soutenant l’Ukraine.
Suite à une série de représailles allant de la fermeture des échanges bancaires et des avoirs russes en occident, le Kremlin coupe et détériore les circuits d’approvisionnements en énergies provenant de Russie.
Cyberguerre, sabotages, déstabilation et renversement des Etats fragiles (Afrique) la Russie cherche d’autres fronts pour masquer ses défaites.
Le conflit s’étend.

Que faut-il envisager de plus probable ?

La situation est sérieuse car l’engrenage dans lequel s’est fourré le maitre du Kremlin est un piège mortel qui peut se résumer par : « c’est moi ou l’apocalypse ».
Si la fatalité est un penchant inhérent à l’âme russe, les images des générations nouvelles fuyant leurs territoires pour ne pas être expédiées sur le front ukrainien laissent entrevoir des scénarios plus optimistes.
Se pose alors la question des soutiens de Poutine au sein des forces armées.
Sont-ils prêts au sacrifice en suivant les directives du Kremlin ou seront-ils amenés à renverser Poutine ?
Le mode opératoire de destruction systématique des forces armées russes sur tous les terrains de guerre depuis la Tchétchénie jusqu’à l’Ukraine en passant par la Syrie ne laisse personne indifférent, sa propre population russe comprise.

Pour répondre à la question, que faut-il envisager de plus probable, la réponse est : la perte du pouvoir pour Poutine et son éviction du Kremlin dans les semaines ou les mois à venir.
L’avenir le plus proche en dépend.

C’est presque sûr.

On ne se souviendra pas de Poutine comme du principal facilitateur de la sobriété énergétique … pourtant, il se sera décarcassé.
Le « Poutine malgré lui » ne sera jamais décerné pour honorer les personnes ou associations ayant oeuvré pour la transition énergétique.
Ce Prix ne verra jamais le jour.
Encore une déception. 😉

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