
Quand les « sans dents » et les « ceux qui ne sont rien » se déplacent pour voter, que voit-on ?
C’était attendu, les derniers sondages l’avaient annoncé avec prudence mais d’élection en élection le glissement à droite ne pouvait que prospérer sous les coups de boutoir d’un centre qui n’eut de cesse de diaboliser sa gauche après avoir débauché tant que faire se peut sur sa droite dans un but avoué de division.
Chemin faisant, devant faire face à l’impopularité de sa politique avec le soulèvement des « gilets jaunes » le Prince n’eut de cesse de rejeter la responsabilité de sa politique sur l’opposition de gauche, usant de cette même division opérée sur sa droite, stigmatisant cette gauche au motif de ses positions politiques externes (Palestine), donnant de ce fait à l’extrême droite le champs libre, l’adoubant même comme favori désigné avec fanfare et flonflons pour un grand tournois médiatique.
Ces manières basses et peu reluisantes, ne pouvaient longtemps prospérer et arriva ce qui devait arriver …
C’est ainsi que sans majorité, coincé et confronté à son propre échec le Prince esseulé cru bon de prendre de court son beau monde, décidant d’un coup d’un seul selon son inspiration, de dissoudre cette Assemblée qui n’avait rien compris.
Le verdict du second tour sonna le glas du « en même temps ».
Sans surprise vraiment ?
A dire vrai, pas vraiment car trop c’est trop et l’on n’ose plus penser que seul un Prince livré à lui-même puisse être le siège et le responsable d’un tel désordre … le bon sens nous oblige à devoir penser contre une telle idée, il en va de notre santé mentale.
Je cherche, j’avoue, à ouvrir des fenêtres pour éviter l’asphyxie : un réel besoin d’oxygène. Et ce n’est pas une simple métaphore mais une réelle souffrance, certaines nuits j’étouffe et me réveille en sursaut.
Je m’oblige donc à devoir penser autrement. Enfin, j’essaie en prenant de la hauteur.
Que nous raconte la toile de fond.
Voilà pas mal de temps que nous ne sommes pas gâtés par le cours des choses.
Dans tout ce grand chambardement : élections législatives, Trump/Biden, effet Thucydide de plus en plus menaçant, bouleversements climatiques, guerres cybernétiques, pauvreté galopante pour les uns richesse insolente pour d’autres, inquiétudes sur l’avenir, disparition du travail, déferlante IA … et son emballement généralisé… je me peux m’empêcher de penser à cette « ruse de la raison » comme moteur organique de ce quelque chose qui compacte roule et entraine, nous entraine vers …
… mais cette nébuleuse planétaire … comment y remédier ?
Je n’ai pas de réponse assurée !
Recherche dans une botte de foin tricolore.
Pour l’heure, à trois jours des Fêtes Nationales le Florilège des mécontents inquiète moins que les réactions des penchants désormais avérés d’un président pyromane.
Pour compléter le tableau, il convient à nouveau d’ajouter les risques extérieurs aux événements frappant les politiques intérieures au pays, à savoir les risques qui pèsent sur l’organisation des Jeux Olympiques (guerre cyber et autres), le poids du dérèglement climatique comme épée de Damoclès sur l’ensemble de la planète et la poussée de l’IA comme bourrasque renversant ce qui régissait jusqu’alors le monde du travail et de l’économie.
Excusez du peu !