Rêve du 5/10/2022

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La nuit suivante j’ai fait ce rêve.

©Inconnu.

De ce rêve du 5/10/22 ne me sont revenus en mémoire que quelques fragments, les prémices de ce rêve sont presque inutiles à évoquer, je passe à l’essentiel qui est bref mais intense.


Il fait nuit et je suis allongé apparemment sur la couchette arrière dans la cabine d’un camion.
Le véhicule roule.
Je peux voir la route qui défile dans la nuit.
Je peux voir de dos le conducteur qui est une conductrice parlant avec un homme, assis lui, sur le siège passager.
Cette femme que nous appellerons Marie puisque c’est son nom dans la vraie vie est propriétaire du véhicule.
A les écouter je comprend que l’homme est le chauffeur habituel.
Apparement cet homme m’est inconnu … mais il fait noir, c’est la nuit.
Je remarque toutefois qu’il est brun et mal rasé. Il a le type espagnol mais parle sans accent.
Je n’ai pas un souvenir précis de la teneur de leurs propos mais comme j’ai les yeux ouverts et que je ne dors pas, je m’apprête à participer à la conversation … mais quelque chose en interne s’y refuse.
Je dis en interne car non seulement aucun son ne sort de ma bouche mais de plus je n’arrive pas à bouger, ni à m’accouder ou à me relever de là où je suis étendu.

J’essaie d’élever la voix mais aucun son ne sort.
Je suis raide et muet comme dans un cercueil et forcément je me demande pourquoi je suis comme une pierre et sans voix.

Mes cris et mes mouvements se veulent plus démonstratifs, plus expressifs, plus violants pour me libérer de ces liens invisibles mais toutes mes tentatives sont étouffées, vaines.
Je suis comme paralysé … mais fais tout pour me sortir de cet état là … jusqu’à ce que mes propres cris me réveillent et me laissent gesticulant, transpirant, hébété, assis au milieu de mon lit.

Dans le rêve de la nuit précédente, le 4/10/22, je devais à tout prix rester dans mon rêve pour éviter la chute à vélo. Plus fort encore ce rêve comportait même une injonction à me rendormir pour continuer la course et cet art plaisant d’équilibriste … à contrario, la nuit suivante, voilà que je fais un ramdam de tous les diables pour sortir à tout prix « d’une histoire » mortifère me promettant un destin de pierre, trimbalé par erreur (?) dans un corbillard.
Vingt dieu oui ! Maintenant que j’y repense, l’homme à la place du passager, était bien le croque mort qui tient boutique dans un village voisin.

Andy Warhol Le cri de Munch
Warhol : « Le cri de Munch » (lithographie)

Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas.

Nous sommes faits de l’étoffe de nos rêves et notre petite vie est entourée de sommeil

William Shakespeare
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