Rêve du 4/10/22

Classé dans : Rêves, Uncategorized | 1

J’ai fait ce rêve

Une amie m’adresse des remontrances sur mon lit tout en désordre, les draps froissés … puis c’est le tour de la chambre … mais ce n’est pas mon lit ou alors ma mémoire a des ratés … idem pour la chambre … je ne reconnais pas « ma chambre » … et je me demande si je ne rêve pas … je me demande même si cette chambre n’est pas elle-même le souvenir d’un rêve que j’aurais fait il y a longtemps … ?
(C’est curieux le doute, même en rêve, ça vous laisse perplexe …)
Puis cette personne manifeste par ses gestes et ses paroles une autorité particulière, à la manière d’un régisseur envers ses subalternes, une chefferie que je n’apprécie pas plus que ça … et, sans transition « comme dans un rêve », me voilà en bicyclette dans un village que je reconnais immédiatement, certes oui, puisque enfant j’allais à bicyclette (justement) me faire couper les cheveux chez le coiffeur de ce village que traverse la N 7…
A bicyclette donc et nous sommes plusieurs. Un petit groupe de 3 ou 4.


Je vais à nouveau à la ligne parce que dans le rêve il y comme un blanc, je ne sais pas comment je suis passé de la chambre au goudron … c’est bizarre les rêves…
Je poursuis car il y a une suite.

En quittant le village, la pluie se met à tomber … et tout le monde se met à pédaler plus vite. Logique mais pas pour longtemps car cette balade à bicyclette sous la pluie prend des allures de courses à motos sur circuits comme on en voit sur Youtube.

Vous en avez certainement vu, des machines conduites par des pilotes casqués, revêtus de combinaisons cuir-caoutchouc, hommes et engins penchant dangereusement dans les courbes défiant les lois de la pesanteur.

Dans cette file un peu spéciale de cyclistes pressés, je suis bon dernier mais je rattrape vite tout le monde car je suis très doué pour négocier les virages et tel ces champions de la moto, me voilà penché sur ma bicyclette à toucher le bitume à deux doigts du point de rupture …
NE RIEZ PAS !… ce n’est pas le moment de sortir du rêve que je me dis, ce serait la chute assurée … mais qu’est-ce que je raconte ?… où suis-je donc ?… Dans mon rêve ou plus tout à fait ? … Allons, ce n’est pas le moment de se laisser distraire, sois pleinement attentif à ce que tu fais, à cet instant crucial la moindre erreur peut t’envoyer droit à la catastrophe … Rendors-toi plutôt si t’es pas bien éveillé !
Je m’invective de la sorte à chaque virage.
Pauvre idiot ! Tu ne vois donc pas la difficulté … il faut absolument que tu te rendormes pour que le rêve se termine bien, sinon tu parts dans les décors.


Peut-on parler d’un enjeu ?…
Finalement, à mon corps défendant, je m’étire dans mon lit, réveillé, surpris, d’humeur douçâtre.

Là, à présent, tapant sur mon clavier je pense être conscient et lucide pour pouvoir résumer et dire affirmativement que j’ai rêvé qu’il fallait que je me rendorme pour éviter la chute et en même temps retrouver le sommeil et avec lui le rêve et son accomplissement, ici le plaisir de mes acrobaties à vélo.
La chute étant la chose redoutée, le cauchemar pour ne pas le nommer.
Le plaisir étant la continuation du rêve.
Le rêve aurait pour mission de protéger le sommeil, système réparateur indispensable à la vie tout comme le fait de respirer oxygène le sang.
Le cauchemar lui, vous expulse violemment du sommeil et vous laisse hébété au bord du lit. Le versant négatif du rêve.
J’étais sur cette ligne de crête.

J’ai cru m’être éveillé mais j’étais toujours dans le rêve.
J’ai cru que j’étais semi conscient ou semi éveillé. Pas plus.
Je rêvais que je rêvais : le leurre abouti.

Nous sommes faits de l’étoffe de nos rêves et notre petite vie est entourée de sommeil.

William Shakespeare

Prochainement : « La nuit suivante j’ai fait cet autre rêve »

Suivre Hervey:

peintre sculpteur graveur

Peintre - sculpteur - graveur

Les commentaires sont fermés.