Opération Sirli : plus qu’un détail.

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Ce qui est intéressant de noter dans l’opération Sirli c’est le procédé utilisé par l’Etat fautif pour régler le problème.

Dans un pays qui respecterait les valeurs que prône toute Démocratie, l’exemplarité du politique et sa grandeur serait d’intervenir dés les premiers incidents (ici, fusillades délibérées sur civils) pour couper le fil d’informations conduisant à des assassinats.
L’opération Sirli révélée par le journal d’investigation Disclose est aussi révélateur d’une méthodologie vraiment spécieuse de l’Etat français, à l’opposé de ce qu’exige la décence ordinaire.
Malgré les alertes répétées des services de l’armée, le pouvoir politique, le pouvoir régalien de l’Elysée, excusez du peu, lui, n’a rien dit, rien fait, rien respecté des valeurs qu’il prône constamment par ailleurs et s’offre même, tartuffe accompli, l’audace de venir faire la morale à la Chine pour dénoncer les non-dits d’une joueuse de tennis qui n’aurait pas pu dire (« Oh ! Mon Dieu ») ce qu’elle aurait du pouvoir dire de ce qu’il fallait qu’elle dise lors d’un interview « truqué-télévisé » … , belle offensive du chef de la diplomatie française d’une hypocrisie « renversante » qui nous rappelle ce comportement constant de la finance depuis l’affaire des Subprimes, fait d’ARROGANCE ET d’IMPUNITE, venu gangrener le politique et le manager.
Aussitôt, grande cavalcade dans les médias qui ouvrent la focale et ciblent l’objectif.
« C dans l’air » indique le chemin, « Sire ! Vous êtes trop bon roi » … oriente la pensée comme il se doit et s’inscrit dans un mouvement plus large de propagande tout azimut.
Haro sur la Chine mais surtout, laissons les morts enterrer les morts.

Peng Shuai


Voilà où nous en sommes.
C’était à souligner.
Mais dans un monde qui part en biberine par tous les bouts, la décence n’est plus de mise, n’est-ce pas ?

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