Déclinaison : « De l’effondrement du vivant… »
… à l’extinction. Vous dites quoi ?
Un requin, une libellule, un rouge gorge, un rhinocéros, un papillon, une hirondelle… un lapin de garenne, un martin pêcheur, un hérisson, un ver de terre… un inventaire à la Prévert ? Non, une histoire vraie listant l’effondrement du vivant, la disparition de milliers d’espèces, ici hier et maintenant.
Si les causes de cet effondrement du vivant sont multiples, les responsables de ces mystérieuses disparitions reviennent dans toutes les enquêtes, qu’il s’agisse : d’un assassinat par balle lors de tueries occasionnelles pour empailler un trophée, braconner une corne ou de meurtres en séries et à grande échelle pour satisfaire ses besoins, étendre son territoire et sa domination … ce dangereux prédateur, ce serial killer patenté c’est l’homme himself. Vous, moi, par notre ego aveuglé.
L’homme-terroriste n’est plus celui qu’on croit !
On doit se l’avouer, c’est nous et parmi ce « nous », certains plus que d’autres.
En regardant les chiffres établis par la Commission de sauvegarde des espèces sur les perspectives d’effondrement de la biodiversité dans le monde, on reste abasourdis. Sur les 112 432 espèces étudiées, 30 178 sont classées menacées (liste en anglais). C’est l’UICN qui le dit.
A ce train-train là, viennent s’ajouter des catastrophes d’envergures tels ces feux gigantesques et hors de contrôle qui dévastent la flore et la faune sur tous les continents. La liste des pays partis en fumée s’allonge : Brésil, Canada, Suède, Russie, Afrique Centrale, Indonésie, Australie pour ne citer que les plus emblématiques.
Enfer et déluge d’actualité en ce début d’année 2020.
Essayant d’échapper à la sécheresse et aux feux, 10000 dromadaires sauvages assoiffés (introduits par les colons sur le continent vers les années 1840) menacent des agglomérations dans l’Australie méridionale. Ils seront abattus par hélicoptères…
La vérité sur la responsabilité de ces désastres est aussi consternante qu’effrayante.
Sujet d’une actualité brulante ! Prochaine DECLINAISON.