« Green book » – « Sur les routes du Sud » de Peter Farrelly.
A 20h, lundi dernier, je suis descendu à la salle polyvalente du village, pleine à craquer, voir le film « Green book » version française « Sur les routes du Sud », tiré d’une histoire vraie des années 1960 : un film de l’américain Peter Farrelly sur la ségrégation noire, road movie d’un pianiste (classique) noir (Ali Mahershala) et son chauffeur italo-blanc (Viggo Mortensen) en tournée pour trois ou quatre semaines dans les états du sud.
Il y avait tout à craindre d’un tel périple et de ce voisinage forcé en lieu clos (la bagnole) entre deux individus aussi dissemblables, opposant un italien blanc macho roublard et mal dégrossi au service d’un noir esthète engagé et homosexuel.
Et bien non, le film est fait de surprises patiemment distillées qui au final produisent cet effet miraculeux et salvateur redonnant confiance en la nature humaine lorsque l’on sait regarder le monde en face sans tricherie.
En ces temps difficiles où les suprématistes blancs sont au pouvoir sur le continent américain avec Trump et Bolsonaro, gagnent du terrain en Europe avec Horban, Farage, Le Pen ou Salvini… c’est par de tels films que l’espoir demeure.