L’ultra libéralisme nous tue autant que le terrorisme !

Retour ici sur le sujet de la santé en France.

Et ça ne s’arrange pas.
Confronté aux services d’Urgences de A***, et souffrant d’apnées du sommeil sévères depuis une dizaine de jours, je fais le 15 et expose les raisons de mon appel …
… je précise que j’ai déjà du me rendre à 3 h du matin, voilà 6 jours aux urgences de C*** …
… que je suis ressorti trop heures plus tard avec une ordonnance pour passer chez le pharmacien prendre: Solupred, Aerius, Prorhinel et un masque aérosol avec sérum physiologique.
J’ajoute que cette nuit là, la médecin de garde des Urgences de C*** m’a précautionneusement prévenu de prendre rapidement rendez-vous avec un spécialiste du sommeil pour faire un diagnostic en vue de m’appareiller, précisant encore, que je ferai peut-être mieux de me rendre directement aux Urgences de N*** (sous entendu, ils ont un ORL sur place), seul service de santé le plus proche pour trouver ce genre de soins spécialisés car les délais d’obtentions de rendez-vous pour recevoir des soins dans ce secteur sont « compliqués » …
et moi de poursuivre en décrivant mon mal-être par quelques autres détails convaincants.

Le 15 prend mes coordonnées puis me passe la médecin de garde avec laquelle je vais avoir la même conversation … qui va classer ma demande sans suite, non recevable.
Vous avez bien entendu !
Le SAMU ne peut prendre en charge ma demande de soin. Pour mon cas, il existe un protocole particulier bien défini.

La médecin de garde des Urgences de A*** m’explique alors avec une certaine précipitation que je dois faire intervenir un médecin référant qui doit lui-même téléphoner à un spécialiste du sommeil.
Réaliste, elle donne deux noms de pneumologues dans le sud de département de Y***, Docteurs L*** et W*** et précise dans la foulée que mon médecin traitant doit se présenter au Chatbot comme étant bien d’un professionnel de santé en faisant le 3 … qu’il prend bien un rendez-vous pour le patient Y concerné afin d’établir un diagnostic polysomnographique donnant droit à l’ouverture d’un prestataire de services… assurant au dit patient d’être placé en bonne place… sur une liste d’attente. 

La médecin des Urgences de A*** a toutefois évoqué quelques soucis annexes quant aux délais d’attente pour me dire que si je n’étais pas satisfait de ce protocole de santé, le mieux serait d’écrire pour s’en plaindre directement au Ministère de la Santé.
Je résume ici, dans le calme, sans émotion particulière et au plus juste, la teneur de cet échange quelque peu tendu avec le service des Urgences de l’hôpital de A*** à 3h du matin en ce jour du 8 Mai 2024, date emblématique.
Pas le jour de crier victoire !

Par ailleurs chacun a pu constater de lui-même que la santé a un prix pour les assurés dont les coûts augmentent en permanence, une aubaine pour les dits assureurs qui peuvent ainsi s’exonérer de remboursements, puisque de fait, ces dits soins occupent un espace virtuel n’ayant pas d’existence réelle.

Conclusion : l’ultra-libéralisme nous tue de diverses façons tout en nous faisant les poches.

Moralité : Débrouillez-vous !

J’ai trouvé sur le net un appareil d’occasion.
Merci ChatGPT pour vos instructions.
En route vers l’automédication ?

« L’ultra libéralisme nous tue autant que le terrorisme ! » disait Fred Dewilde (1966-2024).