(Gravure numérique tirée à 4 exemplaires sur papier tecco FineArt Rag 295 g/m2)
… Ou « débranchez-moi ce bazar »
Finalement, c’est le constat que l’on peut faire, histoire de mieux respirer.
Si vous avez plusieurs fenêtres ouvertes sur le monde, livres, journaux, radios, Internet, vous devriez être mieux informé et donc plus critique, plus attentif à juger la télé comme un média de formatage de l’opinion, une fabrique à penser en rond à l’usage d’intérêts particuliers divers venant s’installer chez vous à demeure et vous dire comment vous conduire sans vous menacer pour autant de quelque façon. Un genre de « voix de son maitre » qui se serait diversifiée comme un chant polyphonique, dans le meilleur des cas, avec l’avènement de la pluralité des chaines en continu. Car l’information sur ce qu’il faut penser, manger, boire, dormir, faire, ou ce qu’il faut choisir pour ses vacances ou sa garde-robe, la voiture ou la lessive… c’est ce qui fait vendre et acheter. C’est bien là le merveilleux de toute cette histoire, la cacophonie interplanétaire de la consommation.
Le jeûne ne serait-il pas une réponse à cette étouffante surabondance ?
D’expérience, les sociétés humaines reconnaissent et pratiquent les bienfaits de ce que l’on nomme quelques fois carême ou ramadan. C’est pas nouveau, même au temps d’Hippocrate le jeûne avait une valeur thérapeutique reconnue. Il serait temps d’aller y voir de plus près et regarder ce qu’en dit la médecine aujourd’hui. Mais n’attendez pas de voir ça à la télé pour le croire !
Couper la télé pour mieux vivre ! Débrancher ce bazar en continu !
Voilà la solution. Expérience recommandée.
marie thérèse Péroz Blaise
Sûr que le silence repose ,que le flux des paroles souvent vides abrutit ,mais qui fera l’éloge de la télé comme somnifère ?
Une cure de TF1 fait plus d’effet que tisane de tilleul et hypnose réunies .
Hervey
Oui, cela dit, il m’est arrivé de voir d’excellents documentaires à la télé, et je dois dire il y a un petit nombre de journalistes qui prennent des risques et font bien leur métier d’information tout en restant indépendants, mais … sont trop rares et prennent des risques. Je les salue.