A la lecture de « L’avénement de la singularité » de Paul Jorion
J’ai reçu hier dans ma boite aux lettres le livre de Paul Jorion « L’avénement de la singularité ».
Je l’ai lu hier soir rapidement mais avec attention jusque tard dans la nuit.
La lecture de ce petit livre de 125 pages divisé en une vingtaine de courts chapitres a généré un rêve, curieux comme seuls savent l’être les rêves qui par brides peut se traduire ainsi :
« Je parcours un livre de poésie, une poésie libre, non formaté, une prose en apparence mais pas vraiment, à y regarder de plus près, les caractères ont quelque chose de particulier, comme s’ils avaient été peint à l’aquarelle par une main très experte donnant vie à chaque mot comme seul un maitre aquarelliste peut offrir cette magie de la maitrise des couleurs et de l’eau au bout de son pinceau … ce n’est pas non plus de la calligraphie chinoise … mais notre alphabet … pour autant ce n’est pas non plus une page ou un livre imprimé avec une police de caractère mais les lettres qui composent les mots sont aussi douées d’une expression purement visuelle qui impriment dans le cerveau les images qu’exprime le texte même, ce qui peut à la rigueur s’expliquer mais pas dans ce rêve, car dans ce rêve, la lecture de ce texte poétique produit ses propres images … et le texte une fois lu se dilue comme dans de l’eau, disparait de la feuille mais réapparait si l’on retourne en arrière pour reprendre la lecture …
J’interroge ma soeur sur cette étonnante lecture. Elle se moque de moi.
Ils sont durs ces poétes. »
Au matin, je m’interroge sur ce rêve
Au matin, je m’interroge sur ce rêve.
Bien sûr ce n’est pas la première fois qu’une lecture du soir débarque en plein sommeil et s’invite à sa façon dans ma psyché.
Une fois encore je ne peux que raconter ce que j’ai vu les yeux fermés.
Le petit livre de Paul Jorion sur la singularité est beaucoup plus explicite mais tout aussi magique.
Etonnant ! A lire et à méditer.
Hervey
IA couplée à la robotique.
Tout s’accélère.