Déclinaison sur la crise grecque

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A propos de la crise grecque.

 

 

 

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La crise grecque n’en finit pas de finir, allant depuis des mois, des années, de réunions en réunions de dernières chances.
Il semblerait que l’on soit parvenu à un point de non retour, enfin, car tout à une fin. Cette fois, tout est sur la table, pour le meilleur ou pour le pire.
De ma fenêtre encore, ce paysage bucolique, un champs de blé devant le château. Les moissons ont commencé, symbole de richesse crée.
L’Europe a ses institutions, la banque centrale européenne (BCE) et l’euro groupe ou UE. Le fond monétaire international veille (FMI) et la Grèce endettée (elle n’est pas la seule) leur doit des comptes mais les comptes ne sont pas clairs (ils ne le sont jamais) car il y a toujours des laissés pour compte.
Pour récupérer leurs mises, les doctes économistes venus en appui des dirigeants européens ont dit et mis en place leurs programmes. Sans succès aucun, aggravant même la situation. Mais comme un expert ne peut pas se tromper, ce ne sont pas les faits qui ont raison mais la  théorie.
Alors il faut plus de théorie et donc plus de saignées comme chez Molière.
Mais qui souhaite revenir au Moyen-Age?
Pas les grecs apparemment.
Il faut donc faire rendre gorge aux grecs, les faire plier, leur faire mordre la poussière, les obliger à suivre le diktat de la Troïka, payer, rembourser et rembourser encore.

Papillons et criquets sont là un peu comme dans une fable pour faire plier la tige qui se tenait droite et va plier sous le poids des trois assaillants.

On en est là, mais l’histoire va se compliquer car elle est tout sauf simple.

 

Au Théâtre.

La Pythie s’interrogeant : « Que vouliez-vous qu’ils fissent contre eux-trois ?

Le Peuple des créanciers : « Qu’ils mourussent ! »

Le Groupe des Sages :« Ou qu’un train de mesures nouvelles alors les secourussent »

Gravure disponible en ligne.

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4 Responses

  1. péroz-blaise marie-thérèse

    bien vu,tristement lu,et voguent les galères grecques,ce sont les peuples qui rament

    • Hervey

      On est aussi en droit de se demander : « Mais à quelles branches vont-ils pouvoir se rattraper ? ».
      Je parle des gouvernants et de la Troïka, car quoi qu’il advienne à l’issue du vote référendaire grec, le problème de fond persistera. Il est impossible à régler avec les conditions imposées. Je crois même qu’il sera difficile de trouver une porte de sortie si ce n’est de tout changer et de gommer toutes les dettes de tous les Etats qui sont tous endettés. Bravo le crédit, bravo les promesses, bravo la compétition mondialisée. Comment faire ça ???
      La prochaine étape risque fort d’être celle des invectives et des noms d’oiseaux sur les responsabilités du gâchis. A suivre mais pas ici.

  2. Hervey

    Donc 16 jours plus tard, on n’en est pas encore aux noms d’oiseaux mais les dissensions se font jour au sein de la Troïka. Si l’Allemagne danse encore sur un air de Strauss, le FMI se déhanche sur un air de boogie-woogie et la BCE lui file le train. Déjugé l’euro groupe. Dissension entre la chancelière Merkel et son ministre des finances Schäuble. Des critiques feutrées mais comme si l’en pleuvait. Même Strauss-Kahn ancien patron du FMI s’invite dans le débat (en 3 langues) et « fustige les conditions de l’accord avec la Grèce » (Le Monde). A suivre donc.

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