Des hommes, des femmes, des personnes âgées, des enfants sont sans domicile fixe et dorment dans la rue, les rues des villes de France.
Plus qu’un triste constat, un abandon qui défie l’entendement.
Les organisations humanitaires dédiées, inquiètes par l’ampleur de la tâche, alertent les pouvoirs politiques et monsieur Toulemonde. Malgré le dévouement et les efforts de ces associations caritatives, le nombre des mal logés et des sans-abri progresse confirmant une triste réalité. Chaque année plus de gens tombent dans la précarité, certains d’entre eux deviennent des Sans Domicile Fixe.
Ici encore, on préfère regarder ailleurs, détourner un regard supérieur et inspiré en fixant la ligne d’horizon mais ne rien changer à la ligne politique alors que l’argent s’engouffre dans les caisses des actionnaires, amené à creuser encore plus les inégalités.
Un réel mal-être s’installe parmi les plus défavorisés sans distinction d’âge, signe d’une société qui ne fait plus société. Le désespoir tue.
Dans la tourmente environnementale qui s’annonce, c’est l’inquiétude qui se partage le mieux alors qu’en face (de l’autre côté de la rue) grandissent les dividendes.
PS : Rappel. A partir d’une image récurrente vue de la fenêtre de mon atelier (un château du XIIème siècle) que je décline (principe de la déclinaison grammaticale) un certain nombre de fois.
Support et moyen de diffusion : Livre, gravures numériques ou digigraphies et cartes postales.
Au delà d’un simple jeu plastique avec ses contraintes : choix de 4 déclinaisons, édition de 6 gravures par an et une option illimitée dans la durée (je n’ai pas fixé un terme à cet exercice) c’est le désir de voir et de comprendre, d’analyser et de formater certains événements et questions de notre actualité à partir de … « sa fenêtre » .
Vu d’ici donc, le monde en transparence derrière cette ruine élevée au rang d’icône.
Prétexte pour parler d’autres choses, de tout autre chose si possible.