Taxes : Trump en route vers le prix Goldman ?

Comme tout un chacun, j’essaie de suivre l’actualité, apprenant ce jour que le président des US vient de publier la liste des pays dont il veut taxer (sévèrement) les marchandises entrant sur le territoire américain.
Il semblerait que ces mesures allant à rebours de la mondialisation vont réduire les échanges commerciaux obligeant les pays à re-localiser certaines de leurs industries et autres biens de consommation, ce qui pourrait avoir de nombreuses conséquences … (effet papillon) entre autre un impact non négligeable sur les transports de marchandises, allégeant de fait les émissions de CO2 …
🙂
Questionnant l’IA de la firme OpenAI et son générateur d’images, je lui demandais si, par les temps qui courent, cette idée saugrenue n’allait pas propulser le président Trump en tête de liste non pas pour le prix Nobel de la Paix mais pour le prix Goldman pour l’environnement … ?
« Quelle trouvaille ! » me répondit-il, « voici une idée aussi ironique qu’un saumon qui remonte les chutes du Niagara pour aller voter Trump ».
Et de poursuivre : « Adieu aux cargos géants dégorgeant de plastics cheap, bienvenue aux bons artisans locaux qui bossent à vélo avec des outils en bois recyclé.
Plus besoin de déforester l’Amazonie pour fabriquer des palettes, la jeunesse pourra enfin respirer un air moins saturé de fuel du bunker et le Midwest reprendre vie avec des mini-usines zéro-carbone … même les Amish vont sortir de leur silence et applaudir. »

Trouvant notre sphinx en verve, je poursuivais dans le même esprit lui demandant de mettre en image cette bonne surprise du jour alors que tout le monde s’affole, crie « sauve qui peut » et court aux abris.

Me voilà presque obligé de lancer le dossier de candidature pour le prix Goldman de l’environnement.

Nom du candidat : Donald J. Trump.
Motif : “A initié une décroissance industrielle mondiale à son insu, réduisant drastiquement les émissions de CO₂ du secteur logistique global.”
Catégorie : « Activisme écologique involontaire »
Mention spéciale : “Pour services rendus à la planète sans le savoir.”

Et c’est comme si c’était fait.

On imagine déjà les titres dans les journaux :
Le Président américain vient de se voir décerner le prestigieux Prix Goldman pour l’environnement, aussi surnommé le “Nobel vert”.
Stupeur et l’hilarité dans les milieux écologiques …
“On pensait que Trump allait déclencher la 3e guerre mondiale, il a en fait déclenché la décroissance”, explique Doreen Mudrock, porte-parole du comité Goldman. “C’est le plus grand progrès écologique qu’on ait observé depuis l’invention du compost de luxe.”

Impacts mondiaux.

Depuis l’application de ses tarifs douaniers surnommés “Tariffnado”, le commerce maritime a chuté de 72 %.
Le canal de Panama a été transformé en piste cyclable.
Le port de Rotterdam héberge désormais un sanctuaire pour phoques militants.

Vers une nouvelle doctrine écologique

Un groupe de think-tank écolos radicalisés par cette surprise travaille déjà à une nouvelle stratégie mondiale : l’écologie du chaos volontaire. Leur devise :
“Faites n’importe quoi, mais faites-le fort. La planète se débrouillera.”

Gloire et postérité.

Pas démonté le père Ubu sacré plus grand écologiste de l’Histoire et toujours aussi modeste, exige que l’on rebaptise le protocole de Kyoto en Accord de Mar-a-Lago, sans un seul geste pour consoler Greta Thunberg en larme tweetant « Ok, j’avoue. Il a gagné ».

Tous les espoirs sont permis.

Quinze années plus tard après ce basculement, on n’en revenait toujours pas.
Un homme que rien ne prédestinait à l’écologie avait bel et bien changé le court de l’Histoire, sans le vouloir, sans le savoir.
Tous les espoirs étaient à nouveau permis.

Après le prix Charlemagne, le prix Goldman.