Rien ne va plus.

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Rien ne va plus :
« Faits divers au cul du camion ».

©Hervey « Cliquez et j’arrive »

Résidant à la campagne, je dois souvent me déplacer pour pouvoir disposer de certains biens de consommation ou bien devoir faire appel à un service de livraison en commandant directement par Internet. C’est vrai pour toutes sortes de produits qu’il est impossible de trouver à proximité, la liste serait longue à énumérer.
Il y a trois semaines, ne pouvant me rendre à une quarantaine de kilomètres de mon village pour acheter du vin chez un vigneron, j’ai commandé par Internet sur le site de ce même producteur, deux cartons de vins de Loire.
Durant cette même période, j’ai passé commande de livres chez un « petit éditeur » … puis d’autres livres à la FNAC, dont un « beau livre » sur Qi Baishi peintre chinois.
Sur les trois commandes seul le paquet bien ficelé par la FNAC m’est parvenu mais défoncé par la fourche d’un transpalette Fenwick.
Pas de bol c’est le beau livre d’art qui a pris le choc.
Mais aucune nouvelle de Shakespeare. J’attend toujours ses Sonnets ainsi que « De vie à vie » de Marina Tsvétaïéva, Maximilian Volochine expédiés par les Editions Mesures.
Perdus corps et biens dans la nature.
Contacter la Poste pour obtenir des renseignements est un vrai parcours du combattant. Il faut s’inscrire, cocher un ensemble de cases et donner toute une série d’informations, commence ensuite une discussion avec un chatbot renvoyant le destinataire à l’expéditeur et vice versa pour finalement s’entendre dire après moult échanges par @ que l’affaire est bel et bien classée.
Drôle de paroisse La Poste.
Me rappelle cet autre locataire au 55 rue de Faubourg Saint Honoré.
Quant au Pouilly ? Me direz-vous.
Trois semaines plus tard, l’énigme est levée, les cartons se seraient écrasés par accident dans un hangar de stockage, quelque part … entre le lieu d’expédition et le lieu de réception.
Le vigneron, expéditeur compréhensif m’assure d’une ré-expédition imminente, le transporteur assumant lui, les dégâts.
Pour la Poste … je peux toujours attendre.
Il est à souhaité que l’éditeur soit à l’image du vigneron, un gentleman.

Tout fout le camps ?
Pour me consoler, ce court poèmes de Li Po 701-762)

Divertissement

devant le vin je n’ai pas vu le soir descendre
des pétales tombés couvrent ma robe
ivre je me lève et marche avec la lune de la rivière
les oiseaux sont rentrés, les hommes aussi se font rares.

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