(Gravure numérique tirée à 4 exemplaires sur papier tecco FineArt Rag 295 g/m2)
Papier peint
Ben oui, pourquoi pas !
Pourquoi ne pas choisir un papier peint au motif du château de Druyes pour tapisser la chambre des enfants, par exemple ?
Là, un vaste chantier s’ouvre pour les esprits imaginatifs, un vrai jeu d’enfants pour ceux qui ont su le rester.
Amusant, car le sujet pose une série de questions sur le goût des uns et des autres et intégre ce que les analystes designers appellent les tendances du moment, une flopée de questions à tiroirs sur ce qui est supposé être dans l’air du temps, ce qui peut aussi être poursuivie comme un jeu qui va s’additionner aux combinaisons des formes et couleurs. Un exercice tout aussi plaisant à faire aujourd’hui qu’il y a 5 ou 6 ans, date de cette DECLINAISON.
Les papiers peints qui sortiraient aujourd’hui de la boite seraient bien différents. Normal.
Je note que s’agissant de tissu ou de papier, depuis la fin du XIXème de nombreux peintres ont tâté du sujet.
Parmi les plus connus Auguste Renoir et Raoul Dufy.
Pour eux pas de châteaux mais des motifs floraux sur porcelaines ou éventails pour Auguste RENOIR, papier peint, tissus et imprimés pour Raoul DUFY qui travailla pour la Mode avec Paul Poiret, tout comme Georges Lepape.
Citons les DELAUNAY qui ont décliné leurs « motifs » sur livres, tissus et porcelaine, liant leur démarche à ce que l’on nommera un peu plus tard DESIGN aux US, plus précisément à Chicago avec Moholy-Nagy, artiste hongrois émigré qui créa la School of Design.
Précisons que ces graines semées par le BAUHAUS (à Weimar puis Berlin) pousseront très vite un peu partout pour venir éclore dans notre environnement quotidien.