Confluence inondation-sécheresse.

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2022 Post-it : « Inondations-sécheresses, confluence »

Sur terre, le volume d’eau est constant.
Oui, vous avez bien lu. Si l’eau vient à manquer quelque part, c’est qu’elle est en excédent ailleurs.
Si l’eau s’évapore, chauffée par le soleil, elle ne disparait pas pour autant. Elle change d’état, solide, liquide, gazeux. Transformée en vapeur d’eau elle s’élève, monte à des altitudes plus fraiches, devient nuage suivant un processus complexe, voyage sans papier au gré des vents, se laisse transformer gratuitement pour se délester de sa charge en pluies, grêlons ou neige, douchant les paysages traversés, éclatant en orage avec fracas ou les recouvrant d’un manteau blanc.
Ainsi va le cycle de l’eau.
L’activité humaine est venue perturber et désorganiser ce cycle plus ou moins tempéré selon les régions du globe, accentuant à l’extrême les périodes de sécheresses et d’inondations.
En cette année 2022, chacune et chacun ont bien vu que les jours de pluie ne sont plus au rendez-vous, que les sols asséchés fragilisent arbres et végétaux qui s’embrasent à la moindre étincelle, alors qu’en d’autres lieux les sols sont noyés sous des trombes d’eau, causant des inondations transformées en torrents monstrueux dans les vallées, détruisant tout sur leurs passages.

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ».
Confluence inondation-sécheresse, effet cévenol.

Si l’on pouvait mesurer la fonte des glaciers situés aux pôles additionnée aux fontes des glaciers de montagnes (Alpes, Pyrénées, Himalaya …) on aurait une idée plus aiguë des menaces qui pèsent sur nos têtes avec ces nouvelles quantités d’eau qui transitent ainsi tout autour de la terre sous forme vaporeuse et l’on s’inquiéterait des ravages que peuvent causer ces trombes d’eau lorsqu’elles tombent comme vache qui pisse, coupables d’inondations emportant tout sur leur passage.
Le territoire français métropolitain à connu plusieurs canicules durant l’été 2022 et de nombreux incendies. Il y a tout lieu de craindre la saison des pluies qui vient, le mois d’Octobre et ses épisodes cévenols.
C’est ce que tente de dire ce post-it : « Confluence, inondations-sécheresses ».
Il faut s’attendre à voir tomber encore plus de flotte … en lien avec l’augmentation des masses d’eau provenant de la fonte des glaciers.
Incendies et inondations.

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