Bilan de ces deux derniers mois après confinement.
Vu de mon Aventin.

La présentation du livre DECLINAISONS et l’exposition de ses 36 gravures, une première fois à la Galerie de l’Office de Clamecy au mois de juillet puis à Druyes à l’atelier improvisé sous le préau lors d’une seconde exposition en aout n’ont pas attiré l’attention du public ni des élus locaux.
Certes, je n’ai jamais été habitué au succès en ces lieux mais là je dois reconnaitre que ce fut un four complet, bien au-delà des 44° caniculaires.
Chiffres à l’appui, j’ai compté, les entrées seraient de l’ordre de 0,6 personne par jour : une participation dés plus fantomatique.
La désertification n’est pas une image réservée à la période passée du confinement, elle s’est installée aussi dans les têtes, happées par l’inquiétude qui plane sur l’ensemble de la société concernant un futur immédiat plus délabré qu’incertain.

Le Conseil Municipal de Druyes n’est pas en reste et préfère s’adonner aux soirées gourmandes, pris au jeu de l’évasion dans les fêtes du samedi soir.
Son maire, à qui l’on a confié la tache et le titre de responsable culturel de la Communauté de Communes, ne s’est pas dérangé, non plus.
En cette période du mois d’aout, le ventre, réceptacle de tous les plaisirs, fait seul courir le monde, un monde qui fond comme la glace des pôles et doucement s’effondre,