elles

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©Post-it : « Elle » de J-J Prévert

Elles, Giovanna Garzoni et Fede Galizia, deux femmes peintres italiennes du XVII ème.

Still life.

Giovanna Garzoni (1600-1670)
Giovanna Garzoni (1600-1670)
Giovanna Garzoni (1600-1670)
Giovanna Garzoni (1600-1670)
Giovanna Garzoni (1600-1670)
Giovanna Garzoni (1600-1670)
Fede Galizia (1578-1630)
Fede Galizia (1578-1630)
Fede Galizia (1578-1630)
Fede Galizia (1578-1630)
Fede Galizia (1578-1630)
Fede Galizia (1578-1630)

Faut-il rappeler les conditions faites aux femmes en cette période faste de l’histoire de la peinture ?
L’apprentissage se faisait dans des ateliers de peintres ayant déjà acquis une certaine célébrité et les moeurs et conditions de vie étaient rudes pour les apprentis.
Il fallait être fille de peintre pour pouvoir bénéficier d’une réelle protection. Une condition nécessaire mais pas suffisante. L’exemple d’Artemisia Gentileschi (fille du peintre Orazio Gentileschi) violée par le peintre Agostino Tassi est édifiante.
Le seul endroit, le seul refuge pour pouvoir peindre « tranquillement » … était le couvent.
« Se voiler » pour ne pas être « violer« .
De ce lieu, retiré du monde, pas facile de montrer et faire valoir ses talents, pas facile de courtiser les esprits, séduire les lieux de pouvoir, obtenir des commandes… et passer à la postérité.
Chacun et chacune de reconnaitre que donner la vie est ce pouvoir irremplaçable réservé aux femmes pour transmettre et perpétuer la vie de l’espèce, que ce pouvoir est assorti d’un risque qu’il convient de rappeler ici car à cette époque et aujourd’hui encore, beaucoup de femmes meurent en couche.
Aucun risque pour l’homme de ce côté là.


Cher Jean-Jacques Prévert, merci pour ELLE(s).

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