Alexandro Tofanelli (1959 –
ou la dette de la photographie et du cinéma à la peinture.
Cliquez sur les images pour les agrandir
En regardant les peintures de Tofanelli émergent en surimpression quelques traces de ses illustres prédécesseurs tels Piero de la Francesca pour cette géométrie simple de l’architecture ou cette présence des arbres se dressant dans la peinture.
Plus proche dans le temps, on reconnaitra ce penchant onirique vers Giorgo di Chirico, cette épure dans la simplicité des oeuvres d’un Carlo Carrà ou l’ombre tutélaire de la poésie d’un Morandi.
Malgré leurs différences et leurs singularités, ces trois derniers cités ont rejoint le mouvement Pittura Metafisica proche du Surréalisme à ses origines, source qui alimente les flots qui hantent le monde imaginaire d’Alexandro Tofanelli.
De même, vous ne serez pas surpris de voir quelques concordances avec cet autre peintre italo-parisien Léonardo Crémonini et son goût des horizontales et des verticales.
L’influence de la peinture italienne sur le monde occidental depuis la Renaissance est immense.
Il n’est pas question d’aborder ici un si vaste sujet … plus simplement de souligner les liens existant entre la peinture et la photographie.
Justement Alexandro Tofanelli est à la fois peintre, photographe, illustrateur, metteur en scène et cela se voit dans sa peinture.
L’occasion de souligner la dette que photographie et cinéma doivent à la peinture.
En ces temps fort troublés où l’on cherche de nouvelles voies pour échapper à un mode de civilisation qui s’effondre et risque bel et bien de nous emporter, il serait peut-être utile d’emprunter certaines sorties de secours qu’offrent des artistes tel que Alexandro Tofanelli.
Symbole choisis en ces premiers jours d’Octobre pour la reprise du blog.