Hommage.
Jacques de Voragine écrit en latin « La légende dorée » entre 1261-66, une vie du Christ et des saints comme modèles de vies exemplaires.
Cet ouvrage sera traduit en plusieurs langues, signe évident de son succès puis sera le premier livre imprimé en France en 1476, à Lyon.
Très vite des générations de peintres s’en inspirent (tout autant que la Bible ou l’Ancien Testament) transposant ces récits hagiographiques en images vertueuses offertes à l’ensemble du monde chrétien.
Si l’on regarde attentivement les peintures et ces figures féminines qui occupent l’espace des tableaux de Caravage on est séduit par leur « modernité », par leur « actualité ».
Dans les images qui suivent, j’ai extrait de sept chefs d’oeuvres du peintre, sept portraits de femmes représentant des scènes que Caravage aurait pu lire dans « La légende dorée ».
On peut agrandir chacune de ces images (détail) en cliquant sur chacune d’elle et l’on peut voir l’ensemble du tableau en cliquant sur le lien indiquant le titre de la peinture, en légende.
… Caravage prenait ses modèles dans la rue.
Les prostituées devenaient des vierges ou des saintes, une rédemption.
Aujourd’hui, à plus de quatre cent ans de distance nous sommes surpris par la modernité et l’actualité de ces visages que nous pourrions croiser en ville, ici ou là.
Cette présence tel que sur ses toiles fait la force de ce magicien qui a su arrêter le temps.
De plus, ces peintures laissées à la postérité sont les signes d’une belle fraternité et le témoignage d’une immense reconnaissance pour tous les déshérité(e)s.
Magnifique Caravage !
