Voici la 81 ème DECLINAISON publiée sur le blog.
Si chacune d’entre elles peut s’apparenter à un rébus, à une devinette, à un récit imagé du monde « vu de ma fenêtre » cette dernière, en noir et blanc, peut être considérée comme le portrait type de toute la série, l’ancêtre, la matrice, eu égard à son sujet et son imposant reflet narcissique.
Elle dessine ses contours, traitant d’elle-même, portrait en miroir, autoportrait venant convoquer « l’esprit des lieux », marquant de son sceau la présence de homme dans le paysage, inscrivant l’Histoire dans la géographie par la force symbolique d’une architecture guerrière : le château de Druyes, icône icaunaise, motif répétitif récurant à chacune des DECLINAISONS déjà éditées ou à venir.
Intitulée « Animée par l’esprit des lieux » cette toute dernière DECLINAISON prend par deux fois pour sujet sa propre image se reflétant dans l’eau, un chant à plusieurs voix s’échappant de l’image.
A écouter avec les yeux ce paghjella ou encore ces chants polyphoniques des femmes pygmées d’Afrique.
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