Musique, danse et chevaux Tang

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Changement de décor et d’actualité avec une époque Tang plus que chahutée, malgré tout.
🙂

Chefs d’oeuvres de la statuaire Tang.

Joueuse de polo (terre cuite).
Joueur de polo (terre cuite).
Joueuse de polo (terre cuite).

Le « polo », probablement d’origine scythes, viendrait du mot tibétain pulu, nom du bois qui sert à fabriquer les balles qu’on tape ensuite avec un maillet.
Vers 630, l’expansion chinoise des Tang vers l’Ouest, fait de Chang’an, aujourd’hui Xi’an, située au départ de “La Route de la Soie”, une capitale cosmopolite où se mêlent jeux et coutumes des tribus nomades qui contrôlaient les steppes du Nord, chez lesquels l’élevage des chevaux était intensif et où les femmes (très libres) montaient à cheval.
Le polo était alors un sport pratiqué par toutes les couches de la société, notamment les femmes.
Ici, les deux cavalières (ci-dessus) portent le costume dit des «barbares», qualificatif réservé aux peuples venus de l’Ouest (idem chez les grecs pour ceux venus de l’Est, les mêmes).
L’habit composé d’une longue tunique couvrant un pantalon large, et la coiffure avec un chignon ramassé sur le haut de la tête sont hérités de la tradition ouïghour.

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peintre sculpteur graveur

Peintre - sculpteur - graveur

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