L’Empire du vent de Stanley Stewart 4

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Almaty, ville de deux millions d’habitants dont le nom peut se traduire par : la ville des pommes.

A Altamy, Stanley va faire la connaissance de Marat, son traducteur et chauffeur qui va le véhiculer sur les pourtours de la chaine des monts célestes (vue côté Nord du Kazakhstan). Une excursion en Jeep de plus de 1000 km autour du lac Lessik et des monts Tian-Chan.

Illustration DALL.E et Hervey : « Soirée d’anniversaire chez Marat » … où l’on peut remarquer (à la lecture du livre) que l’IA, consultée pour illustrer la scène, éprouve quelques difficultés à placer les invités à la bonne place, dans le bon ordre et n’est pas avare de doublon.

A Almaty le soir de son arrivée, Stanley est invité chez Marat, son traducteur, à fêter son anniversaire. Pour l’occasion, on a mis les petits plats dans les grands, la table est remplie de victuailles et de boissons. La compagne de Marat, Valentine est selon la description qu’en fait Stanley une très belle gitane, très enjouée. Elle a une soeur cadette qui fait du piano, parle anglais et à ce titre, voisine de table de Stanley. A l’autre bout de la table « entre deux femmes aux décolletés plantureux » précise l’auteur « qui rejetaient la tête en arrière pour aboyer de rire à chacun de ses bons mots » est un homme avec une chemise à carreaux qui n’arrête pas « de raconter des histoires cochonnes », puis vient un jeune orthodoxe à l’air grave et portant une barbe, fraichement converti au catholicisme qui semblait en permanence vous foudroyait du regard et le « Casanova » du coin, un charmant garçon d’âge mur et aux nombreuses conquêtes. 
Tout ce beau monde est attablé sauf Valentina qui va et vient, debout « gaie, coquette, provocante » nous dit l’auteur, chargée d’amener les plats sur la table dans son rôle de maitresse de maison.
Autre détail, Marat qui se distingue par une calvitie naissante, vient de sortir sa guitare et s’apprête à nous chanter quelque chose.

Une semaine en Jeep avec Marat son traducteur et marchand de miel.
Itinéraire à partir de Almaty : Bichkek, Tcholpon-Ata, Karakol et le Musée Pjevalski, la vallée de Kakhara, les moines Séraphins et Artemis dans un monastère accroché sur les hauteurs des monts Zailiyski Alataou et retour à Almaty.

Stanley et Marat vont randonner une semaine en Jeep à partir de Almaty.
Première halte à Bichkek, capitale du Kirghizistan. Bichkek, ancienne colonie de l’Empire russe, est une ville pluri-ethnique, composée de kirghizes, russes, ukrainiens, tatars, ouïghours, ouzbèques, coréens, kazakhes, allemands, dounganes, turcs, azéris. Une ville où il y fait chaud l’été et froid l’hiver.
Bichkek est située sur la route de la soie qu’ils empruntent et passent devant la tour Bourana vestige datant du XI ème siècles pour rejoindre les gorges du Boum et le lac Lessik que les chinois (apprend-on) « avaient toujours convoité mais sans jamais parvenir à pénétrer le rempart du Tian-Chan qui monte la garde vers l’Est ».
« Au bout du lac, nous sommes descendus parmi les vergers de pommiers jusqu’à Karakol« 
et visite du Musée Pjevalski, grand explorateur russe du XIX ème siècles mort du typhus dans cette ville à l’âge de 49 ans.
Nicolaï Pjevalski a donné son nom à cette race endurante de chevaux sauvages de Mongolie.
« Le lendemain matin, nous avons suivi la piste de Tamerlan, nous enfonçant vers l’Est au milieu des montagnes … Tout au long de la journée, nous avons laissé derrière nous le monde agricole … Nous sommes montés dans les hautes vallées où il n’y avait plus que de l’herbe et des nomades … Au fond de la vallée, nous avons atteint la kourgane de San Tach, vaste entassement de pierres ».

Illustration DALL.E et Hervey.
« Je suis monté tout en haut. Les pierres glissaient et roulaient sous mes pieds comme de vieux os. »

Ce kourgane n’est répertorié nulle part, j’ai cherché en vain … mais une légende vivace la relie à Tamerlan, nous confirme l’auteur.
Lorsque cet envahisseur est passé là pour mener ses conquêtes vers la Chine, il a ordonné à chaque soldat de déposer une pierre à cet emplacement et en revenant de ses guerres chaque soldat reprenait une de ses pierres. Ce qui permettait à Tamerlan de juger de visu, l’état de ses pertes en hommes.
Mais, comme on le voit sur la photo, il se fait tard 🙂 il faut songer à trouver un endroit pour passer la nuit et nos globe-trotter sont un peu perdu et plus ils montent plus les sommets neigeux eux aussi grandissent.

Illustration DALL.E et Hervey
Hospitalité du vieux kazakhe

Lorsqu’au loin apparait un groupe de yourtes piqueté de points blanc autour : des moutons.
Un vieil homme vient vers eux à cheval et les invite à souper sous sa yourte.
Ils dormiront sous les étoiles et rejoindront Almaty le jour suivant par un détour pour visiter une abbaye occupée par deux moines orthodoxes.

La suite au prochain épisode

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