Gravure numérique tirée à 4 exemplaires sur papier tecco FineArt Rag 295 g/m2
Il semblerait que l’instinct prédateur soit chez l’homme une forme d’addiction majeure.
Après avoir accaparer par la force richesses et territoires pour assurer sa domination et régner sur ses semblables, l’homme a su inventer un système complexe et spécifique pour assurer cette domination sur toujours plus de nouveaux espaces et pomper toujours plus de richesses : le capitalisme.
Cependant, cette fuite en avant du toujours plus n’est pas sans poser quelques problèmes.
En effet, dans ce monde physique, même les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.
Chaque chose a ses limites.
Limite des ressources naturelles, limite de la production, limite du mode de vie à l’occidentale pour une planète terre qui a aussi ses limites.
De ma fenêtre, je peux chaque jour observer un château du douzième siècle. Il fut construit pour marquer la puissance des seigneurs de l’époque, les comtes de Nevers qui régnaient sur la région.
Cette bâtisse fortifiée symbolise le maitre des lieux d’une époque révolue.
Ce genre d’architecture à caractère dominateur est la règle sur une grande partie de la planète et force est de constater que l’on a toujours trouvé des continuateurs zélés pour renouveler le message libidinal. La bombe atomique étant l’un des derniers avatars connus de cette forme spéciale d’architecture.
La fiction ou les rêves de la science ne sont-ils pas de quitter bientôt cette planète où la vie serait à court terme menacée pour aller conquérir et coloniser d’autres espaces ?… et inscrire sur ces territoires nouveaux les marques de sa présence ou de son passage.
Les engins spaciaux de reconnaissance envoyés en exploration dans ces nouveaux espaces à conquérir nous transmettent de fort belles images (gratis, merci la NASA) pour alimenter les rêves et les papilles de nos désirs prédateurs. Merci Galileo, Hubble, New Horizon et autres.
Léger détournement donc, dans cette DECLINAISON intitulée Vestige du futur, pour illustrer la Grandeur et la Misère du genre humain.
C’est ainsi que l’on peut décrypter cette DECLINAISON.
Marie-Thérèse Péroz-Blaise
Je n’ai pas assez de temps pour réfléchir vraiment ,ou m’amuser ,ou m’indigner .Donc ,je remets mon commentaire à plus tard .Etant un peu lente d’esprit ,j’évite ,chaque fois que j’en ai le temps ,la spontanéité qui me précipite dans des gouffres de banalités .