
Rêve du 22/03/2025
Je ne sais comment ni pourquoi j’en suis arrivé à conter pareille aventure à des amis assemblés dans un appartement ensoleillé et plein de couleur quelque part dans une ville méditerranéenne …
Je racontais donc cet exploit qui m’avait amené avec deux copains à me propulser dans les airs et survoler très haut de vastes territoires comme on peut le faire avec Google Earth.
Mais ce n’était pas sur écran.
C’était un véritable voyage à longue distance en parapente, cette voile qui permet de s’élever d’un sommet montagneux et de se propulser dans les airs en utilisant des courants ascendants.
Parvenant à monter très haut en altitude, je pouvais alors voir toute la côte méditerranéenne de l’Espagne à la Turquie puis descendre jusqu’à la baie de Naples …
Plus extraordinaire encore, ce voyage dans l’espace pouvait se doubler d’un voyage dans le temps.
J’expérimentais aussitôt cette possibilité.
Descendant à faible altitude, je survolais les alentours du Vésuve au temps de la marine à voile où, parait-il, l’entrée du port de Naples était toujours problématique aux navigateurs.
Puis aussitôt l’espace temps me propulsait ailleurs, et survolant un autre lieu en un autre temps, je reconnaissais le blancheur mouchetée des roches calcaires des Alpilles et ses champs d’oliviers tels qu’ils seraient en 2060 …
Je reconnaissais tout juste mon atelier que j’avais occupé aux Baux de Provence.
Le troglodyte avait été déplacé mais je reconnaissais la forme du rocher, les ouvertures donnant sur la vallée… l’ensemble faisant désormais partie d’une vaste propriété savamment ordonnancée où l’on pouvait distinguer parmi les champs d’oliviers, une piste d’atterrissage privée, bien dessinée, sous un soleil éblouissant.
Je passais donc d’un lieu à l’autre tout en faisant un saut dans le temps, émerveillé par ces images en CinémaScope.
Mon auditoire écoutait avec intérêt ce rêve confidentiel.