Pas de doute, la crise climatique en cours et le sketch burlesque et tragique diffusé en direct du bureau ovale de la Maison Blanche vont secouer le monde. Des temps difficiles s’annoncent.

Alors que les dérèglements climatiques nous tombent dessus et s’enchaînent aux quatre coins de la planète, d’autres bouleversements majeurs traversent incognito les océans et bousculent les sociétés humaines avec une même sidération.
Tout semble aller de pair pour faire passer nos vies cul par dessus tête.
La Déclinaison : « Sous le poids d’un lourd fardeau » interroge : décryptage.
Pour tenter d’expliquer cet ultime état critique du monde, on invoque pêle-mêle la fin d’un cycle, une crise de leadership ou le piège de Thucydide, ou encore une grande « bascule » avec le retour des empires … et ce grand chambardement du monde qui semble échapper à tout contrôle, se répercute à tous les étages comme si une main invisible agissait de concert avec la nature pour organiser un chaos indescriptible …
Que voit-on ?
Partout des conflits surgissent sur les mesures à prendre pour répondre aux désordres induits (crise climatique : feux, sécheresses, inondations, pollutions), on est pour ou contre les piscines (retenues d’eau), pour ou contre une nouvelle autoroute (A69), pour ou contre les billets d’avions, pour ou contre les migrants, pour au contre l’emploi de pesticides … ces tensions binaires divisent en priorité les systèmes démocratiques d’expressions libres disposant de ce fait d’indicateurs fiables pouvant donner la température et le ressenti de leurs populations. Ces indicateurs font défaut dans les statistiques des pays non démocratiques sans qu’il leur soit possible pour autant de passer au travers des catastrophes climatiques et sans pouvoir escompter de laisser le sujet sous le tapis.
On ne sera donc pas surpris que cette cause environnementale déborde elle-aussi en flots tumultueux, en tout lieu, venant poser de sérieux problèmes à tout Etat, quel qu’il soit, démocratique ou pas et puisse être continuellement repoussée ou carrément effacée (Business As Usual).
De plus, le sujet s’exporte, cheminant sur le dos des migrants, passant d’un pays l’autre, faisant l’affaire des passeurs et objet d’instrumentalisations politiques internes ou plus sournoisement, d’Etats à Etats, prenant des formes plus radicales pouvant déboucher sur des conflits guerriers (guerre cinétique et anti-cinétique) : Israël/Palestine, Russie/Ukraine, suivies d’extensions.
Dans ces guerres à bas bruits, nous y étions déjà, sans en avoir vraiment pris garde mais le vendredi 28 février 2025 un sketch holywoodien de mauvais goût diffusé en direct du salon ovale de la Maison Blanche a révélé au monde l’exploit de la guerre anti-cinétique menée depuis des années par des puissances étrangères sur « l’Etat Profond » américain !
Ces deux « crises » (guerre au climat et guerre cybernétique) se nourrissent mutuellement, se superposent et s’entrechoquent sous nos regards hébétés, sidérés, médusés que nous sommes d’assister quelques jours avant mardi gras à une farce comme seul Aristophane doublé d’un auteur de fiction aurait pu l’imaginer.
Ce 28/02/2025 le pot aux roses s’est dévoilé au grand jour.
Les nouveaux propriétaires viennent de dealer un nouveau partage du monde et entendent bien y mettre le prix.
Un destin lourd à porter ! Assurément.