En recourant à la dissolution de l’Assemblée Nationale, le Prince veut sa revanche de l’élection perdue aux européennes et tente de rebattre les cartes.
Sur son blog, Paul Jorion présente la chose sous un éclairage plus distancié, évoquant ces lames de fond qui de longues dates font bouger les peuples et façonnent leurs destins.
Mais, Macron-Le Pen ras le bol.
La parole élyséenne n’était plus crédible, d’élection en élection son assise dans le pays se réduisait comme peau de chagrin et chacun de remarquer que plus le Prince parlait, plus la situation s’aggravait.
Pour autant malgré un certain zèle à débaucher des plus aptes, le pays restait divisé et n’offrait que bien peu de débouchés pour construire une nouvelle majorité.
Des dissonances toujours plus nombreuses emplissaient l’hémicycle donnant « en même temps » l’image à la juste dimension de la dite méthode.
Pourtant, toute politique devrait pouvoir s’énoncer clairement … et si le « en même temps » n’invitait déjà pas à plus de clarté, par malchance, le covid, les soucis environnementaux, la guerre en Ukraine et tous ces malheurs n’en finissaient d’accabler ces pauvres concitoyens à toujours plus d’infortune, aussi, persistaient-ils dans leurs divisions et réclamaient toujours meilleurs traitements encore.
C’est alors que, de nouveau désavoué par un vote, le Prince, offensé par un tel résultat, jugea qu’il n’avait plus rien à perdre.
Il renvoya les députés.
Beaucoup s’émurent d’un tel caprice.
A droite, on s’inquiéta de ce pari sans vergogne tout juste bon à transformer la scène politique en un vulgaire tripot.
A gauche, le souvenir d’un certain deal « ce qui m’oblige » récompensé à coups de 49,3 eut tôt fait de recoller les morceaux du vase brisée … Espoir ou maigre espoir ?
Au centre, espace plus assoupi assurément, se tenait peut-être, croyait-on, le soutien aux compromis tant espérés.
…
Le Prince pouvait alors lancé la campagne.
« Mesdames et messieurs faites vos jeux » prévient le croupier en lançant la roulette.
Vu que les trois dernières élections n’ont pas mis à jour les enjeux ni débattu des grandes questions qui traversent la société française, c’est sans doute l’occasion ou jamais pour aborder à vive allure les sujets qui fâchent, la dette, le travail, la santé, le climat, l’énergie, la monnaie, le pouvoir d’achat, les écarts de richesse … bref, l’horizon tel qu’il se dessine sur la carte du monde …
La Fable du Prince et des Divisions
Il était un Prince, jadis fort éloquent,
Mais d’élection en élection, il perdait ses rangs.
Sa parole, naguère puissante, se réduisait sans fin,
Comme une peau de chagrin.
Plus le Prince parlait, plus la situation empirait,
Et bien que zélé à recruter les plus qualifiés,
Le pays restait divisé, sans issue à trouver,
Pour bâtir une majorité unie et soudée.
Les dissonances emplissaient l’hémicycle sans trêve,
Reflet fidèle de sa méthode sans sève.
Toute politique se doit de clarté,
Mais le « en même temps » semait l’obscurité.
Les malheurs s’abattaient, covid, guerre et climat,
Accablaient les citoyens de peines et tracas.
Divisés, ils réclamaient de meilleurs traitements,
Mais persistaient dans leurs tourments.
Désavoué par un vote, le Prince, offensé,
Jugea qu’il n’avait plus rien à risquer.
Il renvoya les députés d’un caprice,
Suscitant émoi et sévère critique.
À droite, on craignait ce pari insensé,
Redoutant que la politique ne devienne un tripot mal famé.
À gauche, le souvenir d’un deal passé,
Ranimait un espoir, même maigre, espéré.
Au centre, dans l’espace assoupi,
On croyait voir le soutien aux compromis.
Ainsi, le Prince et ses sujets divisés,
Cherchaient un nouvel élan pour se réconcilier.
Moralité :
Toute politique, pour être bien menée,
Doit en clarté et en unité se fonder.*
*Fable à la manière de …
Avec l’aide de ChatGPT 4o