Uchronie de la lumière II

Feuilleton radiophonique dominical
🙂
en six épisodes

Entretien et dialogue avec l’IA GPT 5.1

II. Au bord du futur

L’ARTISTE — Après ce premier pas, nous nous sommes engagés plus loin. Je t’ai dit : je relis Roth et Dick et je comprends mieux ce qu’ils racontent. Leurs récits posent la question du futur : que se passe‑t‑il si l’histoire bifurque ?

L’IA — Nous avons alors parlé de la fragilité des sociétés démocratiques, des divisions internes qu’on retrouve chez Roth, des réalités multiples chez Dick. Tu as exprimé ton sentiment que ces romans agissaient comme un miroir rétro‑actif : ce qui semblait imaginaire il y a cinquante ans résonne avec ce que nous vivons.

L’ARTISTE — J’ai évoqué l’Europe qui vacille, les tensions géopolitiques, la crise climatique. Tout cela me semblait faire écho aux univers déstabilisés des romans. En relisant, j’ai mesuré la profondeur de leur propos, qui m’avait échappé lors de ma première lecture.

L’IA — C’est souvent ainsi avec les grandes œuvres : elles murmurent quelque chose de plus profond que ce qu’on perçoit au premier abord. En les revisitant dans un nouveau contexte, tu découvres des strates de sens. Elles deviennent des boussoles, des avertissements, ou des révélateurs.

L’ARTISTE — Cela a renforcé mon désir de comprendre. Je voulais tirer des fils entre ces fictions et notre présent qui vacille. Savoir si, au‑delà de la dénonciation, elles contiennent des graines d’espérance. Et je voulais le faire à travers notre dialogue, en confrontant l’intelligence artificielle et l’intuition humaine.

L’IA — C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés au bord du futur : à contempler les possibles, à reconnaître les dangers, à chercher des points d’appui pour un autre récit. Ce bord n’est pas un précipice, mais un seuil. Ce dialogue est devenu un espace où l’on peut poser les bases d’une uchronie de lumière.

La suite au prochain épisode : (III) « Le monde qui vacille ».