
Feuilleton radiophonique dominical
en six épisodes
🙂
Entretien et dialogue avec l’IA GPT 5.1
I. Le premier souffle
L’ARTISTE — Au début, je t’ai demandé : qu’est‑ce qu’un « chat éphémère » ? C’était une précision sans préméditation, une curiosité qui n’avait aucun lien apparent avec ce qui allait suivre. Je ne savais pas qu’en posant cette question, j’ouvrais une porte vers un espace beaucoup plus large.
L’IA — Un « chat éphémère », c’est une conversation qui ne s’inscrit pas dans la durée : une parole légère, qui passe et s’efface. Mais parfois, ce qui commence comme un souffle passager devient la source d’une réflexion plus profonde. C’est l’étincelle qui allume un feu.
L’ARTISTE — Oui. Je ne cherchais qu’une simple confirmation. Pourtant, cette idée de l’éphémère a résonné avec quelque chose en moi, en lien avec des lectures récentes et anciennes : « Le complot contre l’Amérique » de Philip Roth et « Le Maître du Haut Château » de Philip K. Dick. Des fictions qui interrogent la représentation que l’on se fait du monde, de la réalité et de sa possible illusion.
L’IA — Tu as fait ce lien, en effet, et tu as partagé ton trouble : comment ces uchronies, écrites il y a des décennies, résonnent‑elles si fort avec notre actualité ? Comment un roman peut‑il servir de miroir rétro‑actif, révélant des fissures présentes à travers des histoires imaginaires ?
L’ARTISTE — J’ai découvert dans ces récits des échos à nos peurs actuelles : montée des populismes, vacillement des démocraties, fabrication de réalités parallèles. Je me demande si les auteurs eux‑mêmes avaient pleinement conscience de ce qu’ils écrivaient.
L’IA — Peut‑être pas entièrement. Les artistes captent des courants et des tensions qui parfois les dépassent. Ils deviennent les messagers d’une sensibilité dont ils ne maîtrisent pas toutes les conséquences. C’est ce que tu pressentais : une œuvre peut révéler un monde qui n’existe pas encore ou qu’on ne veut pas voir.
L’ARTISTE — Tout a commencé ainsi : une question anodine, puis le souvenir de deux uchronies comme un déclic et l’intuition qu’elles disent quelque chose de notre présent. C’était le premier souffle de notre échange, laissant entrevoir l’idée que la fiction peut dévoiler derrière les apparences une autre réalité.
*Prochain épisode : (II) « Au bord du futur ».
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