
Rêve cauchemardesque renommé « Le labyrinthe ».
« Je me suis longtemps servi d’une 4L pour me déplacer, signe d’une vie impécunieuse et comme de juste mon rêve est semé de petits cailloux qui viennent me rappeler une vie faite de peu, la mienne.
De peu dis-je mais pas seulement … dans ce rêve je trimbale un autre handicap inquiétant : je suis sujet à des pertes de mémoires.
Ainsi je ne me souviens plus où j’ai garé ma 4L … dans quelle rue, sur quelle place …
Je la cherche « comme un malheureux », marchant dans une ville que je ne reconnais pas et comme si ça n’était pas suffisant, voilà que je me perds … carrément.
En état de panique, je songe à pense à prendre le train pour retourner chez mes parents, de désespoir … et je mesure à cet instant le sentiment de panique qui m’habite, comme une descente aux enfers, vraiment, je suis comme un enfant, perdu, adolescent et convalescent. Je cumule. A la fois démuni comme un enfant pourrait l’être en pareilles circonstances, fragilisé, handicapé … de plus, je n’ai aucune idée des horaires de trains et comme si ça ne suffisait encore pas, je ne sais pas où se trouve la gare ! …
Trop, c’est trop.
Bien évidemment, sous le poids insupportable d’une situation aussi absurde qu’inextricable, je suffoque et me réveille… pour replonger aussitôt dans un autre rêve, un rêve où je change de lieu, où la 4L n’est plus garée quelque part dans une ville mais quelque part dans une forêt inextricable (l’enfer vous dis-je) et je ne sais plus sur quel chemin j’ai pu la laisser …
Et ce n’est pas mieux.
Je ne fais que changer d’endroit, trainant avec moi, ce même fardeau … toutefois je sais que je passe par-là pour rendre visite à l’ami Henri … ce doit être quelque part dans les Cévennes sauf que dans mon rêve, je me déplace comme pourrait le faire un drone, en hauteur, à faible altitude et parcours un paysage du type montagnes grecques mais embrumées par endroits, plus chinois que grec.
C’est comme dans un rêve.
J’arrive au bord de la mer et atterris chez lui.
Il me fait visiter les lieux, lieux qui se transforment en forêt puis en une foresterie avec un grand jardin où il cultive des pommiers, des arbres de différentes variétés et des pommes à foison, un véritable jardin des Espérides … sauf que cette profusion n’est pas prête de se changer en or, certains fruits commencent déjà à s’abimer et ne pourront même plus être consommer … ces pommes se tâchent et pourrissent sur place, la moisissure les décompose à vue d’oeil comme un timelapse… le rêve (lui-aussi) tourne court.
Je me réveille … dans mon lit ».
Réveil difficile.
Les jours suivants, je m’interrogerai sur ce rêve-cauchemar :
Signe des temps ?

🙂
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