(Gravure numérique tirée à 4 exemplaires sur papier tecco FineArt Rag 295 g/m2)

« ça se gâte » ou « sasgate »

Oui, « ça se gâte« , est une expression populaire assortie généralement d’un regard pointant vers le ciel que l’on utilise pour prévenir de l’arrivée d’un orage ou s’inquiéter d’un mauvais présage. Expression qui sous-entend par ailleurs qu’il est temps de songer à se mettre à l’abri.
On retrouve ces signaux d’alertes chez certains animaux qui bien que n’appartenant pas à la même espèce, se préviennent d’un danger imminent. C’est le cas de certaines bêtes à plumes qui par leurs cris préviennent d’autres petites bêtes à poils de regagner vite fait leur tanières et ainsi échapper au rapace prédateur.

Ici, « ça se gâte » est un rébus ou un jeu de billard à plusieurs bandes. Il alerte sur la tricherie qui nous menace tout en jouant sur les mots et des anglicismes.
Les écoutes du Watergate sont encore dans les mémoires, plus fort encore la NSA qui veut espionner toutes les communications, ironie à l’image de l’eau ajoutée au lait, autre tricherie ancienne de nos chères campagnes.
Horsegate baptisé ainsi par les médias sur le scandale alimentaire du soi-disant pur boeuf dans les raviolis. Ironie de l’image illustrant la tricherie.
Liborgate (c’est le mot utilisé) ou autre tricherie des grandes banques qui fixaient les taux du loyer de l’argent en fonction de leurs intérêts. Explication résumée par l’image.
Stategate, anglicisme inventé dans la foulée pour désigner cette tricherie opérée sur la monnaie qui ne relève plus des Etats (démocraties) mais des banques privées. Conséquences à l’image où la banque centrale européenne fait de l’ombre aux Etats en ruines.

Signe des temps ?
Et l’actualité nous en dit un peu plus chaque jour. Ach ! Das Auto !

Gravure disponible en boutique.